Glossaire de la TACD
Ce glossaire, issu de l’ouvrage Didactique pour Enseigner, est régulièrement mis à jour. Il ne constitue en aucun cas une base dogmatique. Sa fonction est pragmatique. Le lecteur pourra lire les courts essais de définition qui suivent comme une aide à la compréhension et l’élaboration de la TACD. Ce glossaire en constitue donc un point de départ, aucunement un point d’arrivée. Il est aussi un point de départ possible pour l’exemplification des notions-modèles concernées.
Le contrat didactique ne peut être envisagé qu’en relation avec un milieu didactique. En effet, pour travailler le problème, les élèves vont chercher dans leurs connaissances et habitudes ce qui pourrait les aider. On comprend ainsi que les capacités déjà-là du contrat didactique ne prennent leur sens que par rapport au problème que l’élève doit travailler. Ces capacités sont nécessaires mais pas suffisantes pour effectuer ce travail, sinon l’élève n’apprendrait rien de nouveau par rapport à ce qu’il sait déjà. Il y a donc une forme de déséquilibre initial entre le contrat (le déjà-là, qui résulte en grande partie de l’action conjointe antérieure) et le milieu (ce qui est à-connaître, présent dans une structure symbolique spécifique).
L’apprentissage consiste alors à tendre vers une forme d’équilibre, jamais totalement atteinte, entre le contrat didactique et le milieu, processus que l’on nomme équilibration didactique. L’action du professeur se situe alors entre deux pôles au cœur de la dialectique du contrat et du milieu. Il peut d’une part rappeler à l’élève un élément déjà connu du contrat didactique afin de l’aider à orienter sa stratégie. Il peut d’autre part orienter l’élève vers la mise en relation des éléments du problème pour l’aider à s’orienter dans le milieu.
Lorsque le déjà-là du contrat didactique et les transactions entre l’élève et le professeur permettent à ce dernier de travailler profitablement le problème posé dans le milieu et de s’approprier un savoir nouveau, on dira que l’équilibration didactique est suffisante pour cette appropriation.
Dans la dynamique de la relation didactique, la réticence et l’expression du professeur sont indexées à l’action conjointe*, décrite dans la relation contrat-milieu. Nous savons en effet que l’action du professeur se situe alors entre deux pôles au cœur de la dialectique du contrat et du milieu. Ainsi, la réticence ou l’expression peuvent porter sur un élément du milieu, ou sur un élément du contrat.
Toute action didactique pourra alors se comprendre dans la manière dont l’action conjointe construit un nouvel arrière-plan, une nouvelle référence. Il s’agira ainsi d’appréhender le passage d’un problème à un problème résolu, dans la dialectique contrat-milieu, et dans la manière dont cette dialectique s’entrelace à la dialectique réticence-expression. La double dialectique contrat-milieu/réticence-expression constitue donc un moyen de décrire la dynamique propre de l’action conjointe.
4 Comments
Fabrice Louis
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Il y a une coquille dans le glossaire:2 fois chronogenèse au lieu de mésogenèse.
Fabrice
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